Biographie

Madeleine ZIMMERMANN-MUNSCH

Après une carrière dans l’enseignement, Madeleine ZIMMERMANN-MUNSCH s’adonne à l’écriture.

Ses nombreuses passions – histoire, littérature, art – ressurgissent au détour de ses romans. L’histoire en particulier, et plus précisément celle du 20ème siècle, joue un grand rôle dans ses écrits.

Celle des années 1939-1945,  dont les récits ont marqué son enfance, est sans doute à l’origine de son goût pour l’Histoire.

Cette période fait l’objet de deux romans parus aux éditions Jérôme Do Bentzinger :

  • Quand la guerre s’en mêle ; les années noires, en  2011
  • Puis vinrent les années grises…,  en 2013

Ainsi que de deux essais publiés par la revue LHA [1] :

  • La question de l’Alsace-Lorraine [2] dans la politique hitlérienne, en 2014.
  • Sous l’annexion de fait, la germanisation des noms, en 2017.

Seul roman à ne pas s’inspirer de l’histoire mouvementée de L’Alsace-Moselle où l’auteure a ses doubles racines,  Ruptures… (Ex Æquo, 2018) occupe une place à part dans son œuvre. « Un roman inclassable, très attachant, peut-être, justement, parce qu’il échappe à toute classification », selon Bernard MAILLARD.

Tout en évoquant les bouleversements des années 1960 à 1990 (rupture sociétale, Mai 68, rupture politique, chute du Mur de Berlin), Ruptures… fait des incursions plaisantes dans le monde de l’art cher à l’auteure (y sont évoqués Chagall, Munch, Kirchner et Baselitz, …, Prassinos et Kuroda, Dali…).

Avec Incertitudes…, son 4ème roman (Ex Æquo, 2022), Madeleine ZIMMERMANN-MUNSCH revient à l’histoire régionale, celle des  années 1870 à 1945. Une fiction documentée qui fait la part belle, également, au foisonnement culturel du début du 20ème siècle.

Cependant, si l’Histoire sert de toile de fond à tous ses romans, Madeleine ZIMMERMANN-MUNSCH traite avec la même passion leur trame romanesque que le lecteur est invité à découvrir en ouvrant l’onglet « Publications ». Tant il s’agit pour elle de mettre l’histoire au service du roman ou le roman au service de l’histoire…

et de conclure avec Edmond et Jules de Goncourt :

 « L’Histoire est un roman qui a été, le roman est de l’histoire  qui  aurait pu  être. »

[1] LHA ; Lettres Histoire Arts, 1 square Tabouillot, 57000 Metz
[2] Cette terminologie introduite en 1871, sera abandonnée de manière officielle par la France en 1920, mais restera en usage en Allemagne. Elle désigne en réalité l’Alsace et la Lorraine annexées, c’est-à-dire l’Alsace-Moselle.